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Robert Mugabe ne compte pas ralentir la politique d'africanisation Les entreprises devront soumettre leurs propositions au plus tard fin 2015 Par Redaction Grioo.com le 16/12/2015

Robert Mugabe ne renonce pas

A l'occasion de la clôture de la 15ème recontre nationale annuelle du peuple, le président zimbabwéen Robert Mugabe a déclaré que toutes les entreprises étrangères devraient soumettre au plus tard à la fin de l'année 2015 leurs propositions d'africanisation et d'inclusion économique. Robert Mugabe a ajouté que les "sanctions économiques illégales" imposées par l'occident et les Etats-Unis ne faisaient que renforcer la détermination du gouvernement à utiliser pleinement ses ressources. "En 2016, nous n'accepterons pas d'entreprise qui refuse et rejette notre politique d'africanisation et d'inclusion telle que nous l'avons formulée". Le président zimbabwéen a fait savoir qu'il avait résisté à une forte pression venue de l'intérieur et de l'extérieur du pays : Nous avons notre propre philosophie, notre idéologie, et nous pensons que nos ressources naturelles nous appartiennent Robert Mugabe "Certains m'ont demandé : pourquoi n'acceptes tu pas ce que disent les Américains, ou les Britanniques. Tu es trop dur; Non, nous avons notre propre philosophie, notre idéologie, et nous pensons que nos ressources naturelles nous appartiennent. Nous ne les partagerons avec personne excepté nous même". Pour Robert Mugabe, toutes les entreprises impliquées dans des projets d'exploitation de ressources naturelles devront respecter la loi qui stipule que 51% du capital doit appartenir à des locaux ou à l'Etat.

Le président zimbabwéen a aussi fait savoir que sa posture panafricaine lui avait fait gagner le respect des autres pays africains. Il a ainsi mentionné un épisode survenu pendant le forum Chine Afrique : certains pays africains francophones lui ont demandé de signer un document sur le changement climatique demandant à la France de verser une certaine somme aux pays africains si elle voulait qu'ils s'engagent en faveur des résolutions de la COP 21. Initialement réservé, il a fini par signer lorsque ses pairs ont insisté, en lui disant que sa signature allait conférer au document un grand poids.

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